Le Paris d'Adèle Blanc-Sec
"C'est souvent le point de départ
d'un album. J'ai envie de représenter un édifice qui me plaît et je
cherche alors ce que je peux raconter. C'est comme ça que démarre
le premier Adèle Blanc-Sec, avec le Jardin des plantes: j'avais envie
de dessiner la galerie de paléontologie. Parce qu'il y a une ambiance
avec les vitrines, les verrières... L'architecture, c'est aussi les
rues de Paris: elles racontent l'histoire de la ville et ses différentes
époques." "Bien souvent, quand je prends
des photos sur place et quand je les compare avec des photos d'époque,
notamment des cartes postales, je me rends compte qu'il y des éléments
qui ont disparu. Sur les immeubles hausmanniens, par exemple, il y
avait bien souvent des lanternes. Elles ont disparu, faute d'entretien,
j'imagine. J'aime rétablir ce genre de choses lorsque j'ai la chance
de disposer d'un document d'époque." |
"J'aime
bien le côté théâtral des décors. Que ce soit pour un intérieur ou des
rues." Propos de Tardi recueillis par B. Lu pour Morfo N°34, juin 95 "Quand je commence une histoire, je me promène, je retrouve un élément oublié qui modifie mon intrigue. Puis, j'ai un mal fou à retomber sur mes pattes!" Propos de Tardi recueillis par P.R. pour Elle, décembre 1994 "L'idée d'Adèle Blanc-Sec, c'était aussi d'utiliser des lieux réels afin que le lecteur, repassant dans ces lieux, les revoit différemment". Propos de Tardi recueillis par Y. Alion pour Impact Médecin Quotidien N°409, mardi 1er juin 1993 |
"(...)quand j'étais
gamin et que je lisais des romans d'aventures, j'avais le souci du détail
et des décors. Aujourd'hui, lorsque j'adapte un livre, j'aime utiliser les
décors réels et les transformer. Cette idée de donner une autre dimension
à des lieux existant m'intéresse parce que c'est un tremplin pour l'imaginaire."
Propos de Tardi recueillis par Pierre Laurent pour L'Est
Républicain du 16 novembre 1997